Des chercheurs de l’Université Hébraïque de Jérusalem ont utilisé une méthode innovante pour examiner la présence d’oxygène dans les océans du passé. En étudiant des roches spécifiques appelées dolomites, ils ont trouvé des indications sur la concentration d’oxygène dans les océans anciens, où les premiers animaux ont évolué. Leur découverte montre qu’il y a environ 400 millions d’années, après l’apparition des premiers animaux, il y a eu une augmentation significative de l’oxygène dans les océans. Cela suggère que les premiers animaux ont probablement évolué dans des environnements océaniques peu oxygénés. Cette avancée aide à mieux comprendre l’évolution des écosystèmes anciens et la complexification de la vie. De plus, elle fournit des insights pertinents pour nos recherches sur d’autres planètes à la recherche de signes de vie extra-terrestre.
Le Dr Uri Ryb et le Dr Michal Ben-Israel de l’Institut des sciences de la Terre de l’Université Hébraïque de Jérusalem, avec d’autres chercheurs, ont réalisé cette étude importante. Ils ont publié leurs résultats dans une revue scientifique appelée Nature Communications.
Avant cette étude, les scientifiques estimaient généralement les niveaux d’oxygène dans les océans anciens en étudiant les roches sédimentaires anciennes. Mais ces roches peuvent être modifiées au fil du temps. Pour surmonter ce problème, les chercheurs ont utilisé une nouvelle méthode qui examine les dolomites et qui fournit une image plus précise de l’oxygénation des océans anciens.
Les résultats de l’étude montrent que l’oxygène dans les océans a augmenté de manière significative il y a environ 400 millions d’années, bien après l’apparition des premiers animaux. Cela correspond à d’autres preuves suggérant que les océans se sont oxygénés à la même époque. Cela soutient l’idée que les premiers animaux ont évolué dans des océans avec peu d’oxygène et que les changements dans l’oxygène des océans étaient liés à l’évolution.
Ces découvertes nous aident à mieux comprendre les écosystèmes anciens sur Terre et ont des implications pour notre recherche de vie sur d’autres planètes. Cela nous montre également que même de faibles niveaux d’oxygène peuvent permettre à des formes de vie complexes de se développer.