Une nouvelle étude de l’Université Hébraïque de Jérusalem a mis au point un algorithme informatique innovant pour améliorer considérablement la gestion des espèces invasives, appelées aussi espèces exotiques envahissantes (EEE). Cet algorithme propose une solution rentable pour allouer les ressources à divers endroits, ce qui est essentiel pour protéger les écosystèmes, l’agriculture et la santé publique. Cette avancée peut aider les décideurs et les conservateurs à faire face aux menaces croissantes que les espèces invasives posent à la biodiversité et à l’économie mondiale.
[Université Hébraïque de Jérusalem] – Une nouvelle étude menée par le Professeur Adam Lampert de l’Institut des sciences environnementales, à la faculté d’agriculture, d’alimentation et d’environnement Robert H. Smith, a développé un algorithme informatique destiné à améliorer l’efficacité et l’efficience de la gestion des espèces invasives à l’échelle mondiale. Cet outil offre une approche rentable pour allouer les ressources à divers endroits, crucial pour protéger les écosystèmes, l’agriculture et la santé publique des impacts néfastes de ces espèces.
L’algorithme innovant est adaptable à une grande variété de modèles de population dynamique et de méthodes de traitement. Il identifie la distribution spatiale la plus efficace des efforts de traitement pour ralentir la propagation des espèces cibles, optimisant ainsi l’utilisation des ressources limitées dans les efforts de conservation.
« Les résultats montrent une avancée prometteuse dans les pratiques de gestion environnementale », a déclaré le Professeur Lampert. « L’algorithme a été développé pour des modèles généraux ainsi qu’un modèle spécifique pour la spongieuse en Amérique du Nord, démontrant ainsi sa polyvalence et son potentiel à améliorer significativement les stratégies actuelles. »
La recherche a porté sur deux modèles : un modèle générique et un modèle détaillé adapté à la spongieuse utilisant des techniques de perturbation de l’accouplement. Les résultats ont montré que cet algorithme innovant permet d’améliorer la rentabilité des stratégies de traitement.
Cette avancée est particulièrement opportune, car les espèces invasives continuent de menacer la biodiversité et l’économie mondiale. En améliorant la répartition des efforts de traitement, l’algorithme peut soutenir les décideurs et les conservateurs dans leurs efforts continus pour protéger la santé environnementale.
L’article de recherche intitulé « Optimizing strategies for slowing the spread of invasive species » est désormais disponible dans la revue PLOS Computational Biology Journal et peut être consulté à l’adresse suivante : https://doi.org/10.1371/journal.pcbi.1011996.